Côte d’Ivoire/Compétitivité des entreprises ivoiriennes: La problématique au cœur de la 11e édition de la CGECI Academy

16/05/2023 16:11 | Lu 327 fois | Economie

La 11e édition de la Cgeci Ademy qui réunit chaque année décideurs nationaux et internationaux aura lieu du 26 au 27 octobre 2023 à en Côte d’Ivoire. Thème retenu de cette édition : ’’Croissance durable des entreprises e n Afrique : Cap sur la compétitivité ’’. Président de la Confédération Générale des Entreprises de Côte d’Ivoire, Hamed Cissé a invité ses pairs autour de se rendez-vous annuel des décideurs du monde des affaires. ’’ Notre souhait est de mobiliser encore une fois de plus, le secteur privé ivoirien et africain, les institutions nationales et internationales, ainsi que les pouvoirs publics afin de faire un état des lieux de la situation de la compétitivité des entreprises et de contribuer significativement au renforcement de cette compétitivité ’’, a indiqué le président delà Cgeci. Tout en rappelant que, la transformation structurelle de l’économie ivoirienne, ainsi que la création d’emplois décents pour les jeunes, et l’émergence des Champions nationaux, ne doivent pas se faire sans les acteurs de développement qu’ils sont. Avant la rencontre d’octobre prochain, un panel de haut niveau a été animé par des experts pour définir les enjeux de la compétitivité des entreprises après les nombreuses crises ces dernières années. Parlant de l’environnement des affaires et de la compétitivité des entreprises ivoiriennes, Soro N’Golo, président de la commission environnement des affaires à la Cgeci a noté une avancée notable à travers les nombreuses réformes faites par les autorités ivoiriennes. Il a expliqué que ce sont85 mesures qui ont été engagées entre 2012 à ce jour par le gouvernement Ivoirien. Cependant, il fait remarquer que tout n’est pas reluisant. Car, les entreprises ont encore des limites par rapport aux pays tels que l’Égypte, la Tunisie, la Malaisie où l’indice de développement est important. ’’ on ne peut pas se contenter de ces quelques avancées. Il y à beaucoup de choses qui restent à faire’’, dit-il. Il cite pêle-mêle, les coûts excessifs au niveau des infrastructures portuaires, de l’énergie, des transports, de la logistique, mais aussi des télécommunications. Il n’oublie de citer les coûts des travaux dans les zones industrielles, la qualité des ressources humaines…’’Donner aux entreprises, les moyens pour une meilleure compétitivité saine et loyale’’, souhaite M. Soro. Autant de préoccupations qui inquiètent Mme Patricia ZOUNDI Yao, présidente du Mouvement des Petites et Moyennes entreprises de Côte d’Ivoire (Mpme). ’’Nous sommes dans un championnat. Seuls les plus forts et féroces restent’’, souligne-t-elle. Elle ajoute que les entreprises locales n’étant pas accompagnées à leur juste valeur, il est difficile pour elles d’aller à la compétition. ’’Les entreprises ivoiriennes sont orphelines. Elles ne sont pas accompagnées comparativement à celles qui viennent de l’extérieur’’, souligne-t-elle. Tout en donnant l’exemple des entreprises Rwandaises. Malgré, tout M. Tidiane Boye, représentant-résident de l’Onudi à Abidjan, semble être optimiste sur le niveau de compétitivité de la Côte d’Ivoire dans le concert des nations. Mieux, il annonce un accompagnement de la structure Onusienne des entreprises ivoiriennes, à travers une unité, de concert avec la Banque Africaine de développement (Bad). D’autres actions, selon lui, vont être menées pour une certaine visibilité des entreprises ivoiriennes.
Franck Gabriel Konan